Quand je ris, je respire.
Le mot « RESPIRATION » vient du latin RESPIRATO: aspirer de l’air et rejeter l’air par les voies respiratoires. C’est un moment de calme et de répit, de soulagement. La respiration est associée au souffle de vie : pneuma en grec, prana en sanskrit, chi en chinois, ki en japonais.
Lorsqu’un enfant vient au monde, il respire profondément en ayant recours au diaphragme, mais à mesure qu’il grandit, il perd peu à peu cette habileté naturelle. Une fois adulte, pris par le stress, les émotions fortes, les angoisses, notre respiration est courte, thoracique et irrégulière. Avec une telle respiration superficielle, nous prenons très peu d’air à l’inhalation, 1/2 litre en moyenne alors que la capacité du poumon est de 6 litres. Nous vivons en apnée.
Bien respirer est crucial pour la santé, la respiration favorise la digestion, l’élimination, régule le tonus musculaire, influence l’équilibre physique, mental et la sensibilité
émotionnelle.
« Bien » respirer s’apprend avec le yoga, le chant, la relaxation, … et le rire.
"Les techniques de respiration profondes augmentent l'apport en oxygène dans les cellules et sont les facteurs les plus importants pour vivre une vie pleine d'énergie et à l'abri de la maladie" Dr. Otto Werburg
Rire et respirer ! Comment ça marche ?
Le rire agit comme une onde qui se transmet de proche en proche, mobilisant de nombreux muscles qui se contractent les uns à la suite des autres.
D’abord les muscles du visage responsables de l’expression rieuse puis ceux du larynx et les cordes vocales responsables de la vocalisation. Les sons hahaha, hihihihi, hohoho sont produit par des inspirations suivies de courtes contractions du diaphragme qui, en se relâchant, par petites secousses, provoque l’expiration saccadée et les sons.
L’onde du rire touche ensuite les muscles des épaules, le diaphragme (le muscle le plus important de la respiration), les muscles respiratoires, la musculature abdominale et même les muscles des
membres.
L’un des bénéfices majeurs du rire est d'augmenter la capacité respiratoire et ainsi le taux d'oxygène dans le cerveau et le corps. Lors d'un fou rire, l'expiration est plus complète, le gaz carbonique et les résidus présents dans les poumons sont évacués. La vitesse de l'air expulsé peut atteindre 120 km/heure. Les poumons, nettoyés en profondeur, permettent une inspiration plus ample augmentant le volume d’air de réserve. Le rieur prend de grandes coulées d’air augmentant jusqu’à trois fois les échanges respiratoires pour une meilleure oxygénation du sang et du corps. Lors d'un rire soutenu, on peut apporter 4 à 8 fois plus d'oxygène qu'avec une respiration normale.
Rire est une vaste respiration, une inspiration profonde et une expiration complète !
(Sources : Le rire au service de la médecine. TPE de Clémence Riffard, Flora Gaillard et Marine Degand, élèves de première du lycée Jules Froment à Aubenas – Rire Pour les nuls, Joëlle Cuvilliez, Martine Medjber, Ed. First)
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